Avignon
La Traviata
Vendredi 11 octobre 2024 à 20h.
Dimanche 13 octobre 2024 à 14h30.
Mardi 15 octobre 2024 à 20h.
Evènement à Avignon :
La Traviata est assurément l'une des œuvres les plus populaires de Verdi et peut-être de tout le théâtre lyrique.
Sempre libera (toujours libre) : ainsi se définit à la fin du premier acte de La Traviata la courtisane Violetta dans un époustouflant déferlement de virtuosité. Mais s’agit-il d’un constat, d’une revendication, ou bien plutôt d’une tragique illusion ?
Dans la tragédie de la célèbre “dévoyée”, révérée ou conspuée selon son utilité mercantile, la metteuse en scène Chloé Lechat révèle en effet la mécanique implacable de la domination patriarcale et de l’exploitation capitaliste des femmes. De la piste de danse aux confins du sanatorium, du monde des plaisirs à celui des supplices, elle met en lumière le contrôle continu sur le corps féminin qu’exerce cette société où les hommes, desquels les femmes peuvent d’ailleurs parfois se montrer complices, tour à tour surveillent et punissent.
Verdi a écrit dans La Traviata une musique à l'image de sa protagoniste : fiévreuse, ardente, épuisée, cherchant sans relâche à s'affranchir des normes et des conventions pour laisser s’épancher la vérité de l'âme. Révélant avec évidence ce que les mots corsetés n’osent pas confier, tant dans l’expression d’un amour affolé que dans les moments de prostration, cette partition inoubliable rayonne ici avec un éclat nouveau.
Quand l’opéra tend un miroir, il convient de regarder. Celui-ci nous donne l’occasion de nous émouvoir à nouveaux frais de ce brûlant plaidoyer féministe avant l’heure, qui n’a d’ailleurs jamais semblé si actuel.
Dans la tragédie de la célèbre “dévoyée”, révérée ou conspuée selon son utilité mercantile, la metteuse en scène Chloé Lechat révèle en effet la mécanique implacable de la domination patriarcale et de l’exploitation capitaliste des femmes. De la piste de danse aux confins du sanatorium, du monde des plaisirs à celui des supplices, elle met en lumière le contrôle continu sur le corps féminin qu’exerce cette société où les hommes, desquels les femmes peuvent d’ailleurs parfois se montrer complices, tour à tour surveillent et punissent.
Verdi a écrit dans La Traviata une musique à l'image de sa protagoniste : fiévreuse, ardente, épuisée, cherchant sans relâche à s'affranchir des normes et des conventions pour laisser s’épancher la vérité de l'âme. Révélant avec évidence ce que les mots corsetés n’osent pas confier, tant dans l’expression d’un amour affolé que dans les moments de prostration, cette partition inoubliable rayonne ici avec un éclat nouveau.
Quand l’opéra tend un miroir, il convient de regarder. Celui-ci nous donne l’occasion de nous émouvoir à nouveaux frais de ce brûlant plaidoyer féministe avant l’heure, qui n’a d’ailleurs jamais semblé si actuel.
Dates et horaires
Vendredi 11 octobre 2024 à 20h.
Dimanche 13 octobre 2024 à 14h30.
Mardi 15 octobre 2024 à 20h.
Langues parlées
- Français
Tarifs
De 10 à 75 €.
Contact
Opéra Grand Avignonplace de l'Horloge
84000 Avignon
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